Comment s’adapter et éviter la dépression pendant le confinement ?

Publié le : 10 juin 20217 mins de lecture

La socialisation est l’une des principales recommandations pour éviter la dépression chez les personnes âgées. Cependant, pendant la pandémie de Covid-19, c’est exactement le contraire qui est prêché. Autrement dit, nous devons tous rester isolés, en particulier le groupe à risque notamment les personnes âgées. Entre autres, il ne faut pas oublier de rester connecté sur les réseaux sociaux.

D’où une grande préoccupation des professionnels de la gériatrie et de la gérontologie : comment maintenir la santé mentale des personnes âgées à domicile. Comment s’adapter et éviter la dépression ?

La santé mentale affectée par le Coronavirus

On peut dire qu’il y a de nombreuses variables qui influencent le comportement humain. On peut citer la situation socio-économique, le niveau d’éducation, l’intellectualité, l’âge, la résilience, les maladies physiques et mentales, entre autres. L’adaptation de chacun dépendra donc de tous ces facteurs.

L’un des grands alliés contre la dépression est de remplir la journée avec diverses activités. Pour mieux expliquer le terme « comment s’adapter », voici des exemples.

Disons qu’un couple de personnes âgées est enfermé dans son appartement pour cause de confinement. Ils sont les seuls à vivre avec leur fille, leur gendre et leurs 2 petits-enfants de moins de 4 ans dans un espace total de 60m2. Dans ce cas, l’adaptation au confinement est plus stressante. Après tout, il y a 6 personnes avec des besoins et des moments de vie différents, vivant 24h/24, dans un espace relativement petit. Et que faut-il faire dans ce cas ?

La première chose est de protéger davantage les 2 personnes âgées par des actions relativement simples. Les deux ne doivent pas quitter la maison. Ceux qui partent dès leur retour doivent prendre des mesures d’hygiène telles que se laver les mains, changer de vêtements et de chaussures, nettoyer les clés et les serrures, etc. Les ustensiles personnels doivent être séparés et constamment nettoyés. C’est-à-dire que, idéalement, les verres, assiettes, serviettes, etc. des personnes âgées devraient être séparés et avoir l’usage exclusif des 2. Pour s’adapter et en même temps protéger les personnes âgées, une dose de discipline sera nécessaire.

Il est probable que la télévision, les réseaux sociaux, les jeux, les téléphones portables et les ordinateurs seront davantage utilisés pour occuper le temps des enfants. Mais dans ce cas, cela prendra aussi le temps des adultes. Les enfants, d’après certaines études, même s’ils sont infectés par le nouveau Coronavirus, ils ont un risque minime de développer la maladie. En effet, il n’y a pratiquement aucun cas d’enfants de moins de 9 ans atteints de Covid-19 dans la littérature jusqu’à présent. Il est donc préférable qu’ils soient également confinés pour éviter la contagion et la transmission conséquente à leurs grands-parents. Par ailleurs, le déconfinement ne semblerait pas être prévu dans un futur proche.

L’impact psychologique du confinement

Dans cet exemple, des études ont montré que le stress généré par la cohabitation forcée est beaucoup plus probable qu’une dépression chez les personnes âgées.

A cause du Coronavirus, pendant la période de confinement, de nombreuses personnes ont beaucoup souffert d’une maladie mentale, notamment de troubles de stress post-traumatique ou TSPT. Cette maladie affecte directement la santé maladie. Il s’agit d’un type de trouble anxieux sévère qui se manifeste à la suite d’une expérience vécue comme étant traumatisante, une maladie proche de la dépression.

Un autre exemple est celui d’une dame veuve vivant seule dans une maison de 300m2. Aucun de ses quatre enfants ne devrait lui rendre visite pendant la pandémie. La femme de ménage a été temporairement renvoyée.

Une femme âgée seule à la maison est plus susceptible de devenir dépressive.

Si elle pense constamment à la maladie, elle peut présenter des symptômes dus à une déficience émotionnelle. De ce fait, cela aura aussi un impact sur les personnes de son environnement. Des études montrent que ces symptômes peuvent être la nervosité, l’agitation ou la tension qui génèrent des symptômes physiques tels que la transpiration, les palpitations. Ou encore des problèmes digestifs tels que des douleurs d’estomac, des brûlures d’estomac et des maldigestions. Beaucoup d’anxiétés apparaissent à force d’écouter les nouvelles qui ne portent que sur la maladie. Dans ce cas, ce qui doit être “médicamenté”, c’est l’anxiété et non les symptômes physiques.

En outre, cette personne devrait être guidée pour occuper son temps par d’autres activités. Du jardinage aux cours en ligne. S’il existe une possibilité financière, il est conseillé d’engager un ergothérapeute qui pourra guider et organiser la nouvelle routine et même si le confinement arrive à sa fin, il faudrait penser à continuer ses séances après le déconfinement. De plus, bien que les enfants ne puissent pas rendre visite à leurs grands-parents, ils doivent les appeler quotidiennement. Dans ce cas, il convient d’avoir recours aux appels vidéo.

L’impact psychologique du confinement pour les Français a été considérable, la dépression, l’anxiété et le stress ont été les plus rencontrés. D’ailleurs, une étude a montré que de nombreux Français présentent des symptômes liés à la dépression, cela a eu un impact sur leur santé mentale. Le Coronavirus a effectivement fait des ravages tant physiques que psychologiques. Il y a de nombreux articles qui expliquent cela dans les détails. Ces articles sont actuellement diffusés sur les réseaux sociaux.

La recommandation qui mérite d’être suivie durant cette période de confinement est : restez chez vous ! Tandis que le conseil à suivre pour cette période de déconfinement est : prenez soin de vous !

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